Le Blog de Moka

jeudi 10 novembre 2016

DE LA TRUMPERIE !

En choisissant #DonaldTrump, les États-Unis 🗽 (ou la majorité des citoyens en tout cas) choisissent son programme, s'approprient son discours et font leurs sa politique et sa vision de la future Amérique.
Alors, si tout le monde pensent que le nouveau président américain est raciste, nombriliste, sexiste, anti-nègre, anti-hispanique, hyper conservateur ou je ne sais quoi de pas gentil encore, c'est que les Américains en ont d'une part marre des "autres" et les "invitent" à plus d'effort et moins de parasitisme.
Donc, "nous autres", appliquons nos sens et courons à nous tirer la langue pour être dans la tête (ou rejoindre le peloton pour certains).
Enfin, retenons bien que #DonaldTrump est le président de la première puissance du monde, mais pas le président du monde. S'indigner à outrance ou être à un point consterné de son élection montrerait que l'on n'est pas prêt de vivre de dons et d'injonctions et d'être sous la coupe des gens de l'autre côté. Affranchissons notre mental. Notre destin est entre nos mains !
Félicitations en passant à Trump. Et pas trop de dégâts comme après le passage de la trombe. 🌊


mardi 8 novembre 2016

QUE TIRER DE CES TIRS

Des pickups de nervis apparemment pas déplacés pour distribuer des lettres d'amour à Barth'. La Police présente sur les lieux, même capable de sentir le parfum des antagonistes, et qui semble trop témoin, spectatrice et dépassée. Le jeune socialiste avec ses colts et son allure Django, boosté par ses collabo' et administrés, qui assume son acte et évoque la légitime défense par la suite.
La suite : le jeune Ndiaga Diouf qui perdra sa vie des suites de blessures par balle, et (surtout) à cause de sa pauvreté et de sa naïveté. Un meurtre imputé à DIAS fils (NDLR : expertise balistique et enquêtes policières n'ont rien prouvé) et laissé au frigo un long moment par le régime actuel qui l'a par ailleurs élargi et investi député, avant que ce même dossier ne soit ressuscité récemment. Tout au gré de la météorologie politicienne. Pendant ces 4 ou 5 ans, seuls le pauvre père du pauvre Ndiaga et sa famille ont semblé s'en émouvoir, les tenants du défunt régime ayant eux aussi oublié leur misérable CDD.
Barthélémy Toye DIAS est là accablé par ceux qui ont eu à défendre urbi et orbi son innocence. Son père qui est royalement assis sur un strapontin du pouvoir et est très taiseux ces derniers temps pour qui le connaît, voit ses fibres paternelles titillées et commence à flinguer autour de lui. La justice, bonne qu'à (ré)clamer son indépendance, rouvre le dossier au moment d'un fort soutien de Barth' à Khaf' avant de se raviser en raison d'une excuse que se passerait bien un nouvel initié au Droit.
Oui, moi-même ai beaucoup de mal à saisir tout ce scénario. L'important n'est toutefois pas trop de comprendre leur jeu, mais plutôt de savoir en tirer des leçons. Et celles-ci sont qu'il ne faut pas faire confiance à la banane des beaux jours ni à la flamme des mauvais temps de nos saltimbanques de politiciens et chiens de garde. Et aussi que la pauvreté et autres situations d'impécuniosité ne sont nullement pas une raison d'accepter de viles propositions et/ou de s'adonner à de vilaines pratiques au risque de perdre sa dignité ou sa ... vie.