Le Blog de Moka

mercredi 22 février 2017

"LA CRÉDIBILITÉ DU CONSEIL MUNICIPAL CONVOQUÉE"

Barthélémy Toye Dias se prononce, devant le Palais de justice Lat Dior de Dakar, sur l'affaire Khalifa Sall. Ce dernier, édile de Dakar et secrétaire général à la vie politique du Parti socialiste, est convoqué dans le temple de Thémis suite à des accusations pour malversations concernant la caisse d'avance de la mairie de la capitale. Dias fils, dont le chapitre des déboires judiciaires vient de clore, dégaine de nouveau sa carabine. Cette fois-ci pour défendre "l'intouchable" ...

Je souhaite dire ici que ce n’est pas la gestion du maire qui est convoquée, mais la crédibilité du conseil qui a voté le budget, dont les fonds sont confiés  à un fonds dérogatoire, pour faire face à l’aspect social pour un montant de 30 millions de francs CFA.
Tous les sénégalais savent que le Président bénéficie d’une caisse noire, ainsi que le Président de l’Assemblée nationale, ou du CESE soumis à un régime dérogatoire. 
Et je voudrais dire que Khalifa Sall et ses prédécesseurs bénéficient de 30 millions par mois, ce qui fait un total de 360 millions par an. Je rappelle que la population dakaroise est de 3 millions, si on multiplie cette population de 3 millions par 5, ce sera 15 millions habitants, c’est ce que dirige le Président Sall. Si on devait prendre les 360 millions que l’on multiplie par 5 nous en serons à 1,5 milliard de fonds soumis  à un régime dérogatoire. Macky Sall bénéficie de plus de 7 milliards de fonds soumis un régime dérogatoire et cela  a été voté par l’Assemblée nationale.

jeudi 16 février 2017

AFFAIRE BARTHELEMY DIAS : L'EPILOGUE ?

SAMIR AMIN : "L'AFRIQUE TRÈS MAL INTÉGRÉE"

Pr Samir Amin, économiste, était invité à débattre au #Cesti de la situation et des défis de l'Afrique dans le monde, notamment dans la sphère économique. Cet illustre savant égyptien, né de de parents médecins, a procédé brillamment à une chirurgie de l'Afrique, grand corps malade des perfusions perfides des puissances capitalistes. 

Pr Samir Amin est de cette race d'intellectuels qui ne gobent pas tous les "délices" d'Outre-Manche. Très critique, il sait dénicher des arguments très fournis pour contrecarrer les desseins endoctrinaires des néo-colonialistes  importateurs de fait de la mondialisation inavouée. Cette dernière que l'altermondialiste décrivait déjà en 1955 comme un système d'ajustements structurels permanents des plus forts sur les plus faibles.

La vision décalée de l'économiste émérite le met encore en marge des commentaires de néophytes qui veuillent que nos pays africains s'extraient coûte que coûte de la zone falote CFA, pilleuse de nos économies déjà moribondes. Lui pense qu'il faut être préventif et penser les politiques alternatives plutôt que d'aller dans la précipitation. Il soutient qu'il ne suffit toujours pas de sortir d'un guêpier pour être à l'aise. Le Nigeria, aussi puissant sur bien des plans, vacille tout de même avec son Naira; là où Cap-Vert, macro-Etat, se débrouille plutôt très bien avec son Escudo.
Le professeur égyptien, qui a enseigné dans les années 1950 à l'Ucad, alors Université de Dakar détachée de celle de Bordeaux,  estime que l'Afrique n'est pas marginalisée du système économique mondial. Tout au contraire, elle est l'une des premières intégrées (XVIè siècle, traite négrière) et des plus intégrées (Investissements et exploitations étrangers). Mais le hic, selon lui, c'est que le continent y est très mal intégré. De plus, aucune partie du monde n'a les portes aussi grandement ouvertes. Et ce n'est que chimère qui y est exposée. Ce que certains États africains (Maroc, Afsud, Nigeria, etc.) pensent être une industrialisation n'est en réalité qu'une constellation d'établissements industriels. La nuance valse sur le fil. En sus, des économies périphériques (Chine, Brix, Brésil) sont aussi greffées dans le système ès qualité de fournisseurs d'usines. Donc elles-mêmes exploitées. Ceci pour dire signifier que le bout est tenu par les géants de l'Occident qui, de mèche avec les institutions de Bretton Woods et les ONG, brandissent une mensongère aide au développement. Pour se foutre royalement du monde, conclut Samir Amin.


mercredi 15 février 2017

BBC ET CESTI POUR SITUER L'AFRIQUE DANS LES MEDIAS.

A l'occasion de la #JournéeMondialeDeLaRadio, le Cesti a reçu MM. Tariq Kafaala,Salomon et Mamadou Moussa Bâ de  BBC Afrique pour un débat sur la place de l'Afrique dans les médias internationaux.
Un échange riche par son interactivité et la densité des interventions ; aussi bien de la tribune que des étudiants cestiens.
A vivre par les tweets ...
















jeudi 9 février 2017

KABIROU MBODJ : LA NOUVELLE COQUELUCHE.


Ces dernières 48 heures, il n'y en a que pour un prénom et un nom sur les lèvres des Sénégalais : Kabirou Mbodj. Le propriétaire du réseau de transfert d'argent Wari a réussi la prouesse de racheter l'opérateur téléphonique Tigo Sénégal de la multinationale Millicom. Le fait d'arme a réussi a provoqué un fol élan "patriotiste" de la part des internautes sénégalais. L'homo Senegalensis qu'on a longtemps taxé d'extraverti a de suite et de concert adopté cette fibre yankee qui prône l'exclusive préférence nationale. Presque tous annoncent de migrer vers le Tigo de Kabirou, à qui on ne cesse de tarir d'éloge. D'autres, dans un élan fort provocateur, soldent quelques comptes avec l'historique  Orange. Du Dieu bénisse Kabirou et nul étranger d'Outre-Manche quoi !




Si Kabirou Mbodj était jusque récemment peu connu dans le bataillon des redoutables magna sénégalais du business, il bénéficiait cependant d'une bonne adresse dans le milieu des fous du cash flow. Si également les médias traditionnels ne projettent pas assez sa face racée de grand investisseur, à cause peut-être de la légendaire discrétion des Cresus, il n'est pas pour autant aussi taiseux comme veuille le peindre la nouvelle clameur circonstancielle à sa trousse. Il n'a pas manqué de dégager quelques pistes prospectives de ses objectifs dans certains médias étrangers ou internationaux.



Aujourd'hui, cet investisseur qui pense Sénégal et Afrique permettra, comme l'espère ses compatriotes, donner une marque authentique à l'opérateur Tigo (en attendant le nouveau nom?) et à l'espace des télécommunications sénégalais.

DU TERRORISME FREELANCE !

Eh eh ...