Le Blog de Moka

mardi 22 décembre 2015

LE NEGRE CHERI DE LA CANEBIERE (Carrefour d'actualité)

Pape DIOUF. Un nom qui résonne tel celui d'un héros sur les rives de la Canebière. Celui d'un homme, un noir, qui s'aura fait une place de choix dans le cœur des Toubabs qui lui vouent respect et considération. Pape Mababa DIOUF de son vrai nom, ce Sénégalais, journaliste de profession et ancien agent de joueur, suscite autant d'admiration que de questions. Quelqu'un à qui le nom fait une bonne publicité et un bon marché mais qui se veut toutefois effacé. De passage à Dakar, il est invité à la tribune du CESTI pour faire le tour de l'actualité qui, heureusement, n'a pas été terne. Morceaux choisis.


Pape Diouf sur l'"Affaire Lamine Diack"

"Cette affaire a avant tout été un coup de tonnerre. La tristesse m'a gagné, ensuite la surprise et l'angoisse. Voilà un homme, une sommité que nous avons toujours admirée et qui d'un seul coup nous apparaît sous une certaine forme. [...] Quand on évoque le procès-verbal, c'est comme une interview enregistrée. C'est crédible. Ensuite il y a le traitement. Les Sénégalais ont pour la plupart parlé en patriote, d'autres se sont accaparé de l'affaire par opportunisme selon leurs intérêts. Moi personnellement, avec les développements, j'ai pris du recul et mis de l'eau dans mon vin de patriote. [...] L'on dit qu'il y a une volonté de nuire à l'Africain, au Noir. Mais n'oublions pas qu'il y a beaucoup de têtes qui tombent en ce moment. Même Sarkozy a eu à être mis en examen. Et il faut dire quelque part que Diack a bénéficié de concessions. [...] Je ne crois pas que cette affaire puisse compromettre les chances d'un Sénégalais à un poste de ce niveau. DSK a connu pire et Lagarde l'a pourtant remplacé".

Pape Diouf et ses démêlées avec la justice française

"A cette enquête, il ne m'a été posé que des questions purement d'ordre administratif : comment se fait le transfert d'un joueur, son salaire, ... Des choses pour quoi on aurait pu convoquer tous les 10 anciens présidents de l'OM. [...] Vincent Labrune est le champion du monde toutes catégories des discussions Off avec les journalistes. S'il y avait une seule virgule de faux sur ma gestion, on l'aurait déjà éclaboussé. [...] A mon arrivée à l'OM, il y a eu un déficit de 4 millions d'euros. A mon départ, j'ai laissé 30 millions d'euros dans les caisses ; et ceci est vérifiable".

Pape Diouf sur la gestion des joueurs en fin de contrat

"Je ne dirai pas que c'est bien car je ne le pense nullement pas. Si des garçons comme les frères Ayew que j'ai fait venir et qui ont été formés à l'OM partent sans que le club n'en tire un radis, c'est malheureux. Gouverner c'est prévoir. [...] Pour prendre le cas de Ribéry. On le donnait pour partant avec ses exploits et lors d'une conf' de presse, j'ai clairement dit que je ne le céderai pas pour n'importe quelle somme. Il était à 3 ans de la fin de son contrat. Le lendemain, au bureau, ma secrétaire me fait savoir de Frank veut me parler. Je le fais attendre dehors, je prends le temps de lire mes journaux, je le faisais exprès. Je demande après un instant à la secrétaire de le faire entrer à l'attendant debout dans mon bureau. Dès qu'il entre, avant qu'il ne place un mot, je lui dis clairement que je ne le laisserai pas du tout partir et que si il refuserait de jouer, je l'enverrai en réserve. Maintenant, d'ici un à deux ans si nous recevrons une offre qui arrange tout le monde, là il pourra partir. Ensuite je lui ai laissé la parole, qu'il n'a pas prise depuis maintenant. L'année suivante il explosa et Bayern est venu".

Pape Diouf et la FSF

"Non, je ne suis absolument pas intéressé! Il y a ici beaucoup de gens disposant de plus de matières et qui connaissent le terrain mieux que moi. [...] Si aujourd'hui j'avais une baguette magique, j'en userai pour régler tous les problèmes du foot sénégalais. Mais je l'ai pas. [...] Moi je ne comprend pas pourquoi nos pays sont sous-développés, mais qu'on veuille coûte que coûte que le football soit développé ! Il y a à développer la santé, la culture, etc. [...] J'ai eu par le passé à aider le football sénégalais notamment quand il s'est agi d'amener Metsu. Heureusement, il y a eu un coup de bol".


Pape Diouf sur le football local

"Le mal en Afrique est que le ministre des Sports est en réalité le ministre de l'équipe nationale A du football. Si tout marche à ce niveau, il est zen. Au cas contraire, il est déboulonné. Aujourd'hui il ne peut pas y avoir d'éclosion sans l'érection d'infrastructures. Le succès du Cap-Vert trouve là son explication. Et il faut comprendre également que c'est bien à l'Etat d'ériger des infrastructures mais nullement à lui de financer le football pro".

Pape Diouf et le journalisme au Sénégal

"L'exercice du métier est très compliqué. Il y a des journalistes bien formés et de très bonne qualité. A côté il y a beaucoup de paramètres qui freinent l'éclosion du journaliste. Moi quand j'exerçais à La Marseillaise, mon journal me payait tout quand je me déplaçais. Mais quand, et c'est partout en Afrique, c'est le ministre qui s'occupe de tous les frais, ce journaliste ne bénéficie des mêmes latitudes et libertés que moi. [...] S'agissant des brebis galeuses, il faut noter que le journaliste est le métier supérieur où il ne nécessite pas forcément des études pour l'exercer".

Pape Diouf et la politique

"Je ne l'ai pas toujours vraiment aimée. Mais il a fallu à un moment casser les préjugés qu'on accolait aux Marseillais. On s'appesantit trop sur la violence qui sévit sur Marseille sans évoquer la genèse. Quand en 1940, les Noirs et Arabes ont débarqué sur la cité phocéenne, ils sont venus s'installer dans les banlieues. Ils ne vivaient pas de la meilleure des manières et la violence est naturellement venue. Mais on en était toujours avec les armes blanches. Mais maintenant avec les foyers de tension en Libye et dans le Moyen Orient, les armes ont atterri sur la ville et les jeunes en usent. Les politiques aujourd'hui n'évoquent pas tout cela car ces gens ne votent pas".

Son combat

"Mon combat aujourd'hui est de faire tomber le mur du racisme. Je crois moi que le racisme n'est rien d'autre que de l'ignorance et est par dessus tout l'oeuvre des cons. Ou du connard hein! Car on peut être connard sans être con, et est connard qui veut l'être. C'est ce que j'enseigne à ma fille de 10 ans".

Ses souvenirs à l'Olympique de Marseille

"Je retiens particulièrement le jour où on est allés gagner Saint-Etienne à leur terrain et le Bordeaux va concéder le nul à Lens ; résultats qui nous ont fait qualifier au Champion's League. Il y a également ce jour où on est allés obtenir le nul au Parc des Princes avec la réserve marseillaise. Ça a été un beau souvenir mais j'ai été injurié ce jour comme jamais je ne l'ai été. Des tribunes, des jeunes m'ont lancé : "Tes initiales te vont bien".

Propos rassemblés par Moka


vendredi 11 décembre 2015

BON ANNIVERSAIRE M. LE PRESIDENT


Monsieur le Président, un de vos fils et protégés vous souhaite un très bon anniversaire.

Que Allah vous gratifie de force, de pleine volonté et d'intelligence pour mener à bien votre mission à la tête du Sénégal, ainsi que le bonheur dans votre famille.

C'est vrai que ce n'est pas du tout facile, surtout dans ce pays où un vêtement sale ou mal repassé est la faute à l'"incompétence" du Président, ainsi qu'un faux pas dans la rue, la bouteille d'eau pas assez fraîche, l'embouteillage dans un carrefour, le cocorico du coq pas trop audible, le penalty manqué, le car rapide qui tombe en panne, etc. mais bon tenez bon, voyez juste et ayez pitié de vos compatriotes.

Des fois il y a "déconnation" nak de votre part, mais à certaines occasions vous épatez vraiment ; surtout avec vos prises de position sur les problèmes africains dernièrement. C'est le genre de choses que nous demandons. Nous sommes fiers pour ça Monsieur le Président. Continuez dans ce courage, cette audace et ce sens de responsabilité.

Encore joyeux anniversaire et beaucoup de bonnes choses. 

#BéguééPrési'

lundi 7 décembre 2015

L'INTERPELLATION DU JEUNE NÈGRE A LA GRANDE CRASSE

L'actualité des médiats-tintamarres de l'hexagone de ce début de semaine a été fortement dominée par l'élection du Front National (FN) de Marine Le Pen aux Régionales dans le Nord-Pas-de-Calais Picardie avec +40% des voix dont elle brigue la présidence ce dimanche.



Outre une victoire des urnes, c'est la consécration d'une politique raciste et racialiste prônée par Le Pen, caractérisée par le rejet de l'autre, des autres. Les autres, ces Nègres "indisciplinés, incultes et parasites". Les autres, ces Arabes qui sont la "principale source de violence, de banditisme et de subversion". Les autres, ces Blancs de l'"Occident du Sud" qui favorisent "l'immigration bactérienne" et l'envahissement inutile. Une frange des Français livre ainsi un satisfecit à cette bonne dame (j'ai vraiment dit bonne ?) et approuve par là l'affaissement de cette France colorée, métissée et multiconfessionnelle. Et pas n'importe quelle frange pour pas n'importe quelle circonstance.

Le Pen fille piquée au vif et ayant du poil de la bête s'est aussitôt prêtée à ses transes chronico-merdiques aux forts relents de racisme (elle a été après tout placée au faîte pour et par cela!), annonce en campagne pour la présidence de la région de dimanche prochain la suppression de toute la coopération internationale et la promotion du patriotisme économique. Soulignons que le Nord-Pas-de-Calais s'était engagé sur des projets d'aide et de coopération avec des pays pauvres dont le Sénégal pour 6 millions d'euros. Marine affirme à ce propos, je cite : "[...] ce n'est pas du tout le rôle de la région que de payer des moustiquaires aux détenus du Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme", avant de poursuivre plus loin : "Nous allons faire en sorte que l'argent public dépensé dans le cadre des marchés publics de la région bénéficie aux entreprises locales pour développer l'emploi local. Nous allons écarter les entreprises qui font appel à des travailleurs détachés"
Pour le second point, vous autres travailleurs et patrons étrangers êtes au moins très tôt prévenus de votre décadence. Préparez-vous y donc tout de suite. Toutefois c'est le premier point soulevé qui m'intéresse.

Vieille sotte débiteuse de débilités, si le Sénégal, l'Afrique en général, avait à mendier, ce ne serait certainement pas pour de misérables moustiquaires. Ces 6 millions d'euros ne sont qu'un atome à côté des gigantesques ressources de son sol que ton pays, ton continent, pille, spolie et exploite abusivement. C'est grâce à ces richesses que tu bombes ostensiblement ton torse insipide et te paies tes fringues du reste très débraillées. C'est avec les richesses de l'Afrique, par votre politique impérialiste de plusieurs siècles,que vous avez fait bonne chère. Alors un peu de décence dans vos propos. Encore que nous n'avons rien demandé !

Oui, nous n'avons rien demandé. Le peuple africain n'a rien quémandé. Ce sont plutôt nos dirigeants soumis, dénoués de toute carrure et qui sont vos pions, qui viennent sur vos perrons courber l'échine. Ces hommes si prompts à se solidariser de vos malheurs et à vous céder nos patrimoines, ces hommes qui pourtant balancent d'un furtif regard oblique les crises et maux de leurs peuples. Ces hommes, insulte-les si tu veux, mais le noble peuple que nous sommes, ne le souille pas de ta langue de vipère.

Ne te fais pas d'illusions Marine. Ta France ne peut faire trois pas en avant sans l'apport de nos ressources. Et rien que pour ce fait, je souhaite vivement que tu dandines dans les jardins de l'Elysée pour que tous se rendent à l'évidence. Et là nous en venons à la seule idée que je partage avec toi : la suppression de la Françafrique.

Cette conception d'origine foccartiste est véritablement le goulot qui empoigne notre continent. Si tu arrives en nous en débarrasser, moi le petit nègre fier du Sénégal t'en serai éternellement reconnaissant. Laissez-nous le libre-champ de nos actions, déchaînez-nous de vos câbles contraignantes de toute sorte qu'elles soient, cessez cette intrusion dans nos affaires étatiques et quotidiennes, contenez ces vieux bidonneux toubabs qui viennent satisfaire leur libido, contenez aussi vos firmes qui quoique bénéfiques opèrent d'énormes plus-values dans nos pays. Vous verrez alors que les qualificatifs capables et opulents changeront de substantifs. Je me convainc de cet avènement avec en base la théorie cyclique Nietzsche. L'Afrique vaincra Marine !  

Moka

dimanche 6 décembre 2015

LE MEGOT DE CIGARETTE (A nos valeurs perdues)

Cet anecdote que je m'en vais vous raconter est surtout pour dénoncer l'indiscipline dont font preuve maintenant des jeunes enfants à qui pourtant rien ne justifie les écarts. Egalement il y a certains faits qui tendent à disparaître et pourtant ...


Je suis né et ai grandi dans une famille très stricte, très carrée sur les bords en ce qui s'agit de l'éducation, de la tenue et de la correction des enfants. Dans mon quartier également, cette même règle était appliquée dans presque toutes les concessions ; ce qui faisait que, la proximité et le voisinage poussé aidant, tous les "grands" disposaient du droit de corriger les "petits qui déconnaient". Dans l'après-midi habituellement, il n'y avait que les grandes personnes que l'on trouvait dans la rue, les badauds se trouvaient dans les maisons pour la sieste ou pour réviser s'ils ne sont pas à l'école. On ne sortait pas! C'était la règle.
Ladite règle était appliquée chez moi plus que dans toute autre maison je crois. C'était pas loin de l'armée ici. Mais puisqu'il devait y avoir un récalcitrant pour confirmer la convention, je me chargeai de la fonction. Venait alors ce jour où, comme à mon habitude, je violais les lois.
Je devais avoir un peu plus de 10 ans. J'avais attendu que tout le monde fasse la sieste que je devais moi aussi faire, pour passer en dessus de la porte (j'étais tout chétif donc ...) et sortir pour voir les potes un petit moment. C'était pas intéressant mais c'était ma petite victoire de petit voyou. Mais dès que j'ai atterri après le saut, j'ai aperçu Babacar et les "grands" en train de faire le thé. Babacar c'était notre croquemitaine, et même des plus âgés que nous manquaient de pisser en le voyant. Alors à mon saut, on s'est regardé un instant. Il n'a pas réagi, je n'ai pas réagi. Avec mon esprit de bambin qui croyais être le plus malin du monde, je me suis dirigé vers le poteau électrique juste en face de chez moi. Babacar et les autres ne disaient toujours rien, mais en même temps je ne devais pas m'éloignais au risque de me voir casser la gueule. Je restais donc près du poteau tout sage. Mais avec l'ennui et le temps s'étirant, j'en ai oublié que je n'étais pas seul dans la ruelle. Traînait en ce moment pas loin de moi un mégot de cigarette dont je m'emparais en feignant de fumer. La frime quoi ! J'y prenais un malin plaisir et c'est dans ma pleine jouissance que je recevais une grosse baffe. Pan ! La paume de Babacar. J'étais tellement terrifié que je n'ai pas pleuré à l'instant. Je n'ai pas pleuré également ni attisé le palabre pour pas que se réveillent ma mère et mon grand-père (les généraux Lol). Mais l'ogre n'était pas prêt de me lâcher et y ajoutait des grondes. C'est alors que ma mère, entendant sûrement ma voix, sortait et était devant la scène. Je me suis consolé un moment sans en être moi-même très convaincu qu'elle allait me tirer des griffes du grand, mais quand celui-ci évoque le mégot, j'ai vécu et subi lynchage hors d'oeuvre. Le supplice a continué jusque dans ma maison, sans que personne n'intervienne à cause de ma faute et ça se comprend. Maintenant je vous épargnerai le film du lynchage car, pour paraphraser le professeur BMG, ce n'est pas risible, pas marrant du tout. LOL
Pour également vous éviter la lassitude de la lecture, je vous renvoie à constater l'indiscipline et la désobligeance des gosses dans vos quartiers et vos environnements directs pour vous convaincre de l'utilité de ce que j'appelle la correction communautaire et sortir de cette histoire la moralité. Et c'est dommage que cette "éducation", quoique méchante et déconvenante parfois, disparaisse. Et la faute paradoxalement aux parents ...

Moka

mardi 1 décembre 2015

KANKA MUSA, L'HOMME LE PLUS RICHE DE TOUS LES TEMPS. (A la découverte de ...)

Il est le roi de l’or, l’homme qui a fait chuter les cours de ce métal précieux tout le long d’un périple qui le conduira du Mali actuel à la Mecque, en passant par l’Egypte.


Kankan Moussa, ou encore Mansa Moussa, dixième roi des Mansa, régna de 1307 à 1337. Son célèbre pèlerinage laissa La Mecque et Médine, ainsi que le Caire, face à une chute soudaine du cours de l’or, qui durera dix ans, pendant lequel ce vieux métal jaune de 5000 ans d’histoire ruinera les fortunes les plus établies. Selon les chroniques, Mansa fut obligé de racheter une partie de l’or qu’il avait apporté avec sa caravane. Beaucoup d’artisans de l’or de la zone Sahel se réclament de ce personnage mythique qui accomplit le pèlerinage en 1324 à la tête de 60 000 personnes dont 12 000 esclaves.
 L’empire du Mali s’étendait alors du Fouta Djallon (Guinée Conakry) à l’Aguadez (Niger), sur le Ghana ancien et le Songhaï. Si l’épopée mandingue, chantée par les griots, célèbre depuis des siècles la bonne fortune de ce roi des rois, c’est surtout les savants arabes, notamment Ibn Battuta et Ibn Khaldoun qui ont produit les écrits les plus remarquables sur Kanka Moussa. Ibn Khaldoun le fait descendre de Soundjata Keita, le fondateur de l’empire du Mandingue, dont le point de départ, se situerait exactement dans l’actuel camp militaire de Kati, ville garnison à quelques kilomètres de Bamako. Sur la route de la Mecque, Kanka Moussa fît halte en Egypte au mois de juillet 1324. Sa rencontre avec le sultan mamelouk An-Nâsir Muhamed ben Qalâûn a donné lieu à plusieurs versions. Son refus de se prosterner devant le puissant sultan est relaté de plusieurs manières. Une année plus tard, en 1325, le roi Mansa Moussa entreprend le chemin du retour riche de son expérience mecquoise et prêt à dupliquer sur son Soudan natal les merveilles entrevues de l’Orient. Accompagné d’architectes et d’artisans de diverses spécialisations, il fit édifier à Tombouctou des mosquées et des écoles. La mosquée Djingareyber, encore debout aujourd’hui, fut construire en ce temps-là.Désormais Tombouctou commerce avec toute la Méditerranée, de Venise à Rome et du Caire à Istanbul.

Selon le site Celebrity Networth, Kankan Moussa est l’homme le plus riche de tous les temps, avec une fortune estimée à 400 milliards de dollars, bien devant les «empereurs » modernes comme le mexicain Carlos Slim ou l’américain Bill Gate, riches respectivement de 69 et 61 milliards de dollars. Kanka Moussa devance même Guillaume le conquérant, envahisseur de l’empire britannique.

#SOURCE : Les Afriques