Le Blog de Moka

dimanche 29 novembre 2015

ECHO'NOMIE D'ICI ET D'AILLEURS (Carrefour d'actualité)

Ce mercredi 25 novembre 2015, nous avons eu l'insigne honneur et le privilège de recevoir à la tribune de "Carrefour d'actualité" M. Ndongo Samba SYLLA ; un jeune économiste sénégalais, chargé de recherche et de programme à la Fondation Rosa de Luxembourg pour l'Afrique de l'Ouest et vice-champion du monde de scrabble, également auteur de plusieurs ouvrages.
   D'emblée convient-il de souligner que M. SALL est un jeune (la trentaine) qui est clairement en avance sur bon nombre de ses pairs. Il dispose d'une discipline, d'une courtoisie, d'une disponibilité et d'un calme fort remarquables. Il a également la maîtrise de son sujet et une clairvoyance et une pédagogie très limpides. Il est question de compte-rendu ici, et je pense important de préciser ces qualités chez la personne. Qualités qui nous ont permis de cerner bon nombre de notions et de concepts qui à notre sens étaient beaucoup biaisés et ingurgités inconsciemment.

D'abord sur le concept de l'émergence dont la plupart des pays africains se sont accaparé, l'économiste déclare qu'il y a en ce terme un vide sémantique. Il est vague et non défini. A la genèse, la fin de la seconde guerre mondiale. Au chaos qui a succédé cette guerre, il était décidé des programmes pour remettre les pays en selle. Naturellement et comme nous l'indique l'histoire, ceci a été fait non pas sur la base des réalités et besoins des pays visés, mais en s'appuyant sur les idéologies capitalistes et impérialistes. Ainsi peut-on comprendre que ces programmes étaient pour endiguer les économies de ces pays et enrichir les puissances. Au début, on parlait de développement économique (envol, pré-décollage, décollage, consommation de masse), ensuite il y a eu les pays sous-développés, les pays industrialisés, les BRICS, etc. Et aujourd'hui les pays à la "queue" tels le Sénégal et quasiment toute l'Afrique et le Tiers-Monde en général se font poireauter par cette arnaque. Il n'y aura jamais d'"émergence", jamais de "développement" car de la conception du programme (faite par des cabinets occidentaux; McKinson pour le Sénégal), à la réalisation (et encore...) en passant par le coaching, le financement, etc., tout se fait à et par l'Occident qui, en outre, n'en a que pour ses intérêts et le développement de son système où n'est nullement inclus l'essor de l'Afrique et du Tiers-monde. Il est à souligner en parallèle que le terme émergence n'est pas nouveau. En 1957, Richard Nixon, alors vice-président des Etats-Unis, avait fait un rapport après visite de l'Afrique qu'il a intitulé "L'Afrique émerge du colonialisme".

Ces programmes sont assis sur des aspects économiques tels le PIB et le taux de croissance or, poursuit notre exposant, ceux-ci ne prennent pas en compte les inégalités sociales et les commerces et rendements des opérations génératrices. En clair, les pays exportateurs de matières premières tardent à décoller et les populations ne bénéficient pas des retombées. Il en veut pour exemple la Guinée Equatoriale qui dispose d'un fort taux de croissance et d'un PIB de 15% (mieux que l'Espagne) alors que sa population fait partie des plus pauvres dans le monde.  Ceci parce que le pétrole qui est la principale ressource du pays est détenu et détenu par les firmes occidentales ! A noter que la Guinée Equatoriale est le pays le plus riche d'AfriqueCet état de fait est également causé par la politique des Plans d'Ajustements Structurels dans les années 1980 car tous ces bonds qu'observent ces pays ne font que "boucher les trous "occasionnés par ces programmes-brigands.

Il y a plus récemment les Accords de partenariat économiques (APE) qui sont des accords de libre-échange entre l'Europe et des pays de l'Afrique de l'Ouest. Ces derniers devront dans la convention ouvrir leur marché et permettre aux produits occidentaux d'y déverser leurs produits. Ces accords vont alors clairement paralyser et plomber l'économie de cette région et empêcher leur industrialisation. La bonne gouvernance a également été égratignée par M. SALL. Selon ce dernier, c'est un concept lancé et utilisé par la Banque mondiale pour éluder le terme Démocratie. C'est donc une notion erronée au même titre que la mal gouvernance.

Pour rester avec les institutions de Bretton Woods, le classement FMI plaçant le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvre du monde est aussi évoqué par le jeune économiste. Et c'est pour le considérer comme malvenu en ce sens que pour produire une telle statistique, il faut attendre 2 ans pour comprendre les retombées, la productivité, etc. car l'année en cours est comprise. Il précise que ce rapport est en réalité produit par des organismes et autres structures pour ensuite être soumis au FMI.

Pour terminer, je retiens cette réponse pleine de sens servie par M. Ndongo SYLLA à la question d'un étudiant faisant allusion à la bonne marche économique décrite par Abdou Latif COULIBALY dans son livre Le Sénégal sous Macky SALL  : "Un intellectuel sérieux ne se focalise pas sur les productions sur fond de louanges et de caresse dans le sens du poil. Il doit plutôt se pencher sur ce qu'il y a de critique et qui dérange". Voilà qui est dit.

lundi 23 novembre 2015

LE GÉNOCIDE AMÉRINDIEN : SEULE L'AFRIQUE N'EST PAS DECIMEE ! (A la découverte de...)

LE GÉNOCIDE AMÉRINDIEN : SEULE L'AFRIQUE N'EST PAS DECIMEE !

C’est l’un des plus grands génocides de l’histoire, plus grand encore que celui qui nous est continuellement ressassé, car l’on parle ici de 80 millions à 100 millions de personnes! Et pourtant, celui-ci continue tranquillement. Les amérindiens sont « protégés », principalement en tant que source de revenus, avec la visite des zoos réserves, grâce au cinéma, à la culture, mais sinon… Leur principal droit est celui-ci de conserver le silence, aux États-Unis, le « blanc » reste maître.
Les Etats-Unis ne voient pas d’un bon œil que le sort des Indiens d’Amérique soit pour la première fois à l’ordre du jour des Nations-Unies. Car il s’agit de se pencher sur le sort d’une population de 2,7 millions d’habitants ravagés par une multitude de fléaux et dans des proportions effroyables. Mais qu’en attendre? Car la parole de ces exterminés est inaudible.

Un jour d’avril 1973, un militant noir américain pour les droits civiques, Ray Robinson, qui a longtemps suivi Martin Luther King, débarque à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud. Il souhaite apporter son soutien à la cause des « Native Americans », ainsi que l’on nomme les Indiens aux Etats-Unis, qui manifestent contre les injustices dont ils sont victimes dans le pays. Wounded Knee est un lieu emblématique et de sinistre mémoire. C’est là, en effet, que furent massacrés et jetés dans une fosse commune entre 150 et 300 hommes, femmes et enfants au matin du 29 décembre 1890, par le 7ème régiment de Cavalerie du Colonel James Forsyth. Sitôt arrivé dans ces lieux où résident toujours une petite communauté indienne, Ray Robinson appelle sa femme qui lui demande de rentrer à la maison, inquiète car elle sait que la situation sur place est explosive. Elle ne le reverra jamais. Après avoir reçue l’annonce de la mort de son époux, Cheryl n’a jamais pu savoir ce qui était arrivé à son mari ni où son corps avait été enterré.
Voilà quelques jours, quarante ans plus tard, Cheryl a fait le voyage de Détroit à Sioux City pour témoigner de son histoire. Le gouvernement américain refuse toujours de communiquer sur le sort de son mari, officiellement parce que le cas est toujours en cours d’investigation par le bureau du FBI de Minneapolis. A Wounded Knee, plus personne ne se souvient de Ray Robinson. Une épisode parmi tant d’autres dans l’histoire des militants de la cause des Indiens d’Amérique, qui n’a jamais bénéficié d’un large soutien populaire et que beaucoup voudraient voir s’éteindre.
Et de fait, cynisme et indifférence se conjuguent pour ensevelir année après année la mémoire des peuples indiens presqu’entièrement anéantis en Amérique du Nord.




On ne va pas le nier, les Apaches, les Cheyennes, les Iroquois, les Sioux ou les Esquimaux ne nous inspirent pas, la plupart du temps, un sentiment extrême de culpabilité. Mais ce n’est rien comparé au pays du Western et de la Country. Pas plus que le Jazz ou le Blues ne suscitent leur part de tristesse chez leurs amateurs et ne réveillent chez eux les souvenirs tragiques des lynchages des Noirs, ces genres populaires ne renvoient à la réalité d’un génocide toujours en cours dans l’indifférence générale.
Lorsqu’un Américain de l’Illinois souhaite acheter ses cigarettes à bas prix (un paquet coûte ici actuellement 10 dollars), il prend la route du sud de l’Etat ou de l’Indiana voisin, pour s’approvisionner dans l’un des territoires octroyés aux tribus indiennes locales. Là, il paiera son paquet de cigarettes 4 dollars en moyenne. Dans un certain nombre de ces tribus, qui sont des milliers à travers les Etats-Unis, on peut également se procurer de l’alcool à bon marché, jouer au casino (dans 452 d’entre-elles) ou, si l’on se sent possédé par le mal (ce qui est très en vogue), consulter un Shaman. Il est toujours très exotique de s’offrir une escapade dans ces drôles d’endroits. Pourtant, l’Américain moyen ne s’y risque pas trop.
En effet, 2,1 millions de ces Indiens, soit l’écrasante majorité, vivent largement sous le seuil de la pauvreté. La vision offerte par bien des campements tient purement du bidonville. Et une fois passées ses limites, c’est un voyage en enfer qui commence. L’alcoolisme y prend des proportions catastrophiques. Le chômage y bat tous les records du pays. La maladie s’y propage et tue comme dans les pires zones de la planète. Le suicide, celui des jeunes en particulier, crève le plafond des statistiques. Les Indiens vivant à l’extérieur des tribus n’y reviennent eux-mêmes que pour se faire soigner lorsqu’ils n’ont pas, chose courante, accès au système de santé américain.
Anthony B. Bradley est Professeur de Théologie au King’s College de New York et Spécialiste des questions raciales aux Etats-Unis. «Si quiconque pense que le gouvernement fédéral sait ce qui est bon pour les communautés locales, explique t-il, il ferait bien de visiter une Réserve Indienne Américaine. Les Natifs Américains [Indiens d’Amérique, NDA] sont aujourd’hui plongés dans le cauchemar de la privation de soins et d’économie qui est la conséquence directe des problèmes crées par le Gouvernement lequel, en imposant des solutions sensées résoudre les problèmes, rend ceux-ci bien pires en retirant aux communautés leur autonomie. »
Tel est le prix à payer pour les Indiens d’Amérique, afin de rester sur la terre de leurs ancêtres, grâce aux concessions faites par le gouvernement fédéral. Pourtant, les Etats abritant ces réserves n’ont de cesse de rogner ces droits et de tenter de récupérer par tous les moyens ces espaces.
Pire, une certaine propagande laissant entendre que les Indiens d’Amérique auraient fait le choix de vivre dans ces conditions a fort bien fonctionné dans l’esprit collectif. Or, cela repose sur une contre-vérité historique.

https://www.youtube.com/watch?v=_t8SY9nXOI8


 SOURCE : lesmoutonsenragés.fr

vendredi 20 novembre 2015

QUAND LA MÉDIOCRITÉ PREND LE DESSUS !

QUAND LA MÉDIOCRITÉ PREND LE DESSUS !

C'est avec une énorme peine que j'ai vu le site Web d'informations Seneweb.com titrer un article relatif à la tuerie au Mali : "Radisson de Bamako : un Belge tué, 18 corps retrouvés, plus aucun otages". A noter que la faute sur "otage" est à eux !
La bonne foi et l'honnêteté intellectuelle me dicteront de vous dire que l'information est tirée et reprise de l'agence de presse AFP. Mais, mais, mais cela ne saurait aucunement les dédouaner ! Pourquoi ?
Pour débuter par le principal problème, pourquoi les questions essentielles en Afrique et se passant en Afrique, ne bénéficient presque jamais de reportages signés nos chaînes locales qui préfèrent toujours puiser chez les médias occidentaux ? Comment pourrait-on comprendre qu'un organe tel l'Africable, qui couvre quasiment toute l'Afrique de l'ouest francophone et ayant son siège central au Mali et des locaux tous ces pays, diffusent tout le temps des images de France 24 pour des informations du ... Nord-Mali ? Il est également très rare de voir des images de Boko Haram des télévisions locales qui toujours choisissent d'attendre les " mamans" pour "s'allaiter". Répugnant et honteux ? Le manque de moyens est toujours évoqué, cependant on voit beaucoup de programmes qui engloutissent énormément de moyens mais tournés que vers la culture (le folklore est même vocable plus adapté). Il faudrait dès à présent penser à utiliser la même énergie à dénicher les fonds pour ces futilités et doter des journalistes (il n'en manque pas des qui en veulent !) de moyens conséquents pour investir le terrain pour dire et montrer ce qui se passe. Autrement dit, il faut permettre au lion de rapporter l'histoire de la chasse !
D'autre part, parmi les principes sacro-saints du journaliste ou de quelque travailleur de média, figure en bonne place le respect de son public-cible. Et ceci passe par le bon traitement de l'information en respect des règles sur la forme et les prétextes. Comment Seneweb.com, l'un des canaux médiatiques les plus suivis au Sénégal, peut servir cette ordure ?  Ce n'est pas en Belgique ou en France que vous publiez mais en Afrique, au Sénégal, frontalier du Mali et formant avec celui-ci qu'un seul Etat il y a 50 ans (le Mali s'appelait Soudan avant la désagrégation) ! Quand même vous reproduisez les mêmes propos avilissants et réducteurs des médias occidentaux et par là insultez vos principaux lecteurs. Avec une faute aussi grossière en plus : aucun otages !
Il convient de se résigner qu'il ne saurait en être autrement si on est vautré sur son strapontin, devant son écran d'ordinateur, téléphone à côté, triant les journaux et squattant les sites Web d'informations occidentaux pour avoir des articles, sous un climatiseur à 18° sans se donner le moindre mal. Dans tout travail,  toute entreprise, on ne pourra faire de bons résultats si on ne se donne pas la peine et surtout, si on a pas les compétences requises.
Un peu plus de sérieux et de respect pour les gens.
Un Belge tué et 18 corps retrouvés ! Pfff' La prochaine fois, n'oubliez pas de mettre en attribut de corps le qualificatif  "noirs". Ça fera plus de tonus.
#PrayForAfrica

Moka KAMARA

mardi 17 novembre 2015

FACEBOOK, FAKE BOOK

FACEBOOK, FAKE BOOK


Le réseau social Facebook est sans conteste à ce jour la plateforme la plus utilisée et ce, par toutes les branches d'âge et toutes les couches de la société. Tous s'y mettent. Il est la tribune la mieux prisée pour rester en contact permanent avec ses amis, parents et proches, faire de nouvelles connaissances, étaler ses atours dans toutes ses formes, ses idées et son hypocrisie. Pour ne s'arrêter que là ...

Facebook en effet est le meilleur espace offert à tout le monde et n'importe qui pour dire tout et n'importe quoi. D'aucuns se cachent derrière leur écran pour véhiculer des opinions piochées ça et là, débiter des insanités en suivant bêtement un tel ou un tel dans ses raisonnements sans en cerner l'argumentaire et les soubassements. La plupart d'entre ceux-ci seraient de petits agneaux tout sages et doux devant leur(s) protagonistes(s). Ni les mots ni la matière ne se présenteront ! Ensuite, il y a ceux qui profitent de la possibilité de l'anonymat qu'offre cette plateforme pour nuire aux gens, les atteindre dans leur dignité et leur orgueil, leur briser des acquis sociaux et des rêves et s'adonner à leur sports favoris : la médisance,les injures, les jugements, ...
L'exemple le plus patent est la vague de commentaires qui a suivi les attentas de Paris du vendredi 13 novembre 2015. Beaucoup ou presque tout le monde se sont prononcés sur la question, mais force est de reconnaître qu'on a eu trop peu à se mettre sous la dent. Les choses les mieux partagées étaient l'incohérence et la bêtise. Le respect est sorti par la fenêtre et les argumentaires plausibles ont décidément été les parents pauvres de ces jougs "verbaux". Il n'y avait que du suivisme pour d'aucuns et pour ceux qui ont daigné mettre du bon sur la table, mépris et insultes leur ont été servis avec la raquette de l'insolence et de l'intolérance surtout. 
Pourquoi quelqu'un, fut-il nègre jusqu'à frôler le bleu, ne pourrait pas mettre en photo de profil le drapeau tricolore ? Laissons-le s'expliquer ! J'en connais qui y ont étudié, d'autres qui ont beaucoup de parents et de proches là-bas dont moi-même d'ailleurs. Moi, des êtres que je considère faire partie des plus chers dans mon entourage habitent pas loin du lieu de drame; même si j'ai choisi librement de ne mettre en profil le drapeau français. J'avais moi-même mis le drapeau palestinien et kényan sans être de ces peuples en des circonstances. De la même manière, je reconnais à ceux-là le droit de mettre le bariolé français. Il y a à côté des gens qui, sans aucunement se réjouir du drame (et je pense que tous les humains de bon sens ont s'y accordent), pensent qu'il y a un tapage médiatique énorme sur la question, orchestré et instrumentalité par les Occidentaux et leurs médias. Moi, #Moka, pense que, si on se devait de suivre la logique du normal, les médias s'appesantiront encore plus sur les massacres de GARISSA #Kenya où sont massacrés 148 étudiants. Il y avait quand même une bonne part du gratin intellectuel de ce pays ! Ce qui n'est pas du tout anodin. Tous les morts et massacres qu'il y a tous les jours quasiment dans les foyers de tension arabes par les bombardements des forces de l'Occident entrent dans ce lot ... ; et là je me répète, les gouvernants politiques ne font que faire subir à leurs peuples leurs c*** (Attisement, Vente d'armes, financements de groupes terroristes, etc) dont ils ne sont nullement concernés et ne doivent payer les casses. Je suis d'accord avec ceux affirmant qu'on soit souvent aphones et ne parlent que quand se présente un événement. Je capitule mes chers ! Egalement, je ne cesserai de fustiger les actes barbares et indignes perpétrés par des imbéciles au nom d'une religion immaculée, tolérante et prônant la non-violence. Allah, comme il est mentionné, dans son Saint-Quran, pouvait faire que Tous soient musulmans. Mais Il a instauré et a voulu qu'ils y aient ceux qui croient en Lui et d'autres non. Au prétexte de quoi de simples créatures du Miséricordieux, de l'Omnipotent veulent-ils s'arroger le droit de Le substituer ?! Aussi, mon courroux va-t-il à l'endroit de ceux qui indexe la Oumma entière et l'Islam comme responsables de leur malheur.

Gardons notre lucidité, comportons-nous en intellectuels et plus encore, en responsables, cessons de partout chercher la petite bête et surtout, soyons corrects et courtois. Celui qui a des arguments à faire valoir n'a besoin ni de crier ni d'injurier.





#Salam #AllahProtègeLeMondeEtRemetteEnSellelesEgarés




Moka KAMARA

samedi 14 novembre 2015

MARIANNE VIOLÉE PAR LE VOILE DE L'IMPOSTEUR !

MARIANNE VIOLÉE PAR LE VOILE DE 

L'IMPOSTEUR !



Des morts, on en compte par milliers en Syrie, en Libye, au Nigéria, en Irak, en Afghanistan, au Yémen, ... ; la France faisant partie ou jouant un grand rôle dans l'ignition de ces foyers de tension. Et il suffit maintenant qu'il y ait 120 français et quelques autres blessés pour que la clameur mondiale crie son indignation et sa désolation.

Ça pue l'hypocrisie à mille lieues là quoi sérieux ! Tout en compatissant à la douleur de ceux qui ont perdu parents et proches, je pense sincèrement qu'on est en train d'abuser sur les termes. La France n'est pas mieux que toutes ces nations qui s'embrasent ; la plupart en couverture des intérêts d'Etats impérialistes et oligarques telle ... la France ! Bashar Al ASSAD l'a dit : "La France ne fait que vivre là ce que connaît la Syrie depuis 5 ans" ...

A côté, qu'on cesse d'en profiter pour jeter l'anathème sur l'Islam. L'on nous dit qu'un des terroristes s'est écrié "Allahou'Akbar" avant de se faire exploser. A supposer que ce soit vrai, ne considérez donc pas ce type comme un musulman car il n'aura rien compris de ce qu'a édicté et recommandé Allah SWT dans son Saint Quran. L'Islam, comme l'ont déjà affirmé beaucoup d'amis dans ces murs, est égal à Tolérance, à Paix, à Concorde, à l'acceptation des croyances de l'autre et l'élévation (je ne dis pas piétinement des autres religions) de sa religion.

Homme sensé ne sera jamais d'accord contre ces attaques lâches et sans fondement religieux. Et tout musulman adorant Allah SWT et se voulant en droite ligne avec les enseignements du Prophète Mouhammad SAW ne saurait défendre ou pratiquer le terrorisme. Je dis TERRORISME et non JIHAD qui est tout à fait contraire à ce à quoi on assiste là (Allah nous enjoint d'épargner les femmes et les enfants au moment). Alors, cessez avec les quelques commentaires dénués de bon sens et de cohérence et aux grandes puissances de revoir leur politique dans les zones à tension. Ce sont les armes que vous vendez qui vous tuent !


Cela dit, la France gagnerait à circonscrire sa gueule béante. Son poids économique et sur bien d'autres domaines est relatif, mais son bla-bla l'a toujours propulsée et aujourd'hui, l'expose. J'en vois un Président qui suit ces pas avec ses nombreuses divagations ces dernières semaines !


‪#‎SuivezMonRegard‬

Moka KAMARA

vendredi 13 novembre 2015

MAIS POUR QUI DONC SE PREND CE PRÉSIDENT-HISTRION !?

MAIS POUR QUI DONC SE PREND CE PRÉSIDENT-HISTRION !?



    C'est avec une certaine stupeur que je me suis réveillé ce matin, voyant la presse locale relayer les propos du Pdt Yayah Jammeh, chef d'Etat gambien, qui a déversé toute sa bile et traiter de tous les noms d'oiseau le chef d'Etat sénégalais M. Macky SALL et ce avec une rare virulence.

   J'estime que c'est vraiment dommage,voire catastrophique, que ce micro-président de ce micro-Etat qu'est la Gambie, se permette ces ignobles invectives à l'endroit du Sénégal à qui il doit beaucoup d'égards, compte-tenu de plusieurs paramètres. Mais cette situation découle de la mollesse et de la légèreté dont ont toujours fait montre les dirigeants sénégalais dans les relations de l'axe Dakar-Banjul au prétexte de la relation de fraternité, de la solidarité et de l'interconnexion entre les peuples sénégalais et gambiens. Cependant cette situation n'a que trop duré.

  C'est avec un énorme pincement au cœur que j'entend ce saltimbanque dire : "Faites partir le Président Macky SALL et élisez un chef d'Etat sincère, honnête, craignant Dieu et qui va s'occuper des affaires de votre Nation".

  D'abord, s'il se respectait lui-même, jamais il n'aurait tenu ces c... Pour s'arrêter à l'endroit où il a servi ces concombres pourris, lui le "sincère" ne doit sa colère qu'à son impulsion mal-nourrie et sa frustration provoquée par la non-réalisation du pont reliant les deux pays ; infrastructure pour laquelle il a longtemps courbé l'échine et fait la manche auprès de ceux qu'il décrit comme des "hommes sans poigne". Abdou DIOUF a pourtant libéré la Gambie de la prise de Koukaï Samba SADIO et ses hommes ont fait lire un discours à l'aide d'une bougie le Pdt JAWARA Dawda, tout en sueur et allégeant à celui-ci, la fin des hostilités et la restitution de l'orthodoxie républicaine.Ensuite il donna son "indépendance" à la Gambie de l'éphémère Sénégambie ; ce dont beaucoup de généraux et de fonctionnaires sénégalais et même gambiens n'étaient pas d'accord pour des raisons que seul ce débile feint de ne se fier à l'évidence. Abdoulaye WADE, après lui avoir montré les armements de l'Armée sénégalaise, a foutu la trouille à JAMMEH de telle sorte qu'il a fermé un bon bout de temps son clapet et voyait en le libéral un démiurge. A Macky SALL qu'il voue aux gémonies aujourd'hui, il a fait son "acte d'allégeance" durant les fêtes d'Indépendance de la Gambie en espérant des choses trop grandes pour sa petite personne. L'origine de son courroux ... 

 Si lui était bon croyant et honnête homme, se serait-il arrogé le titre de docteur, marabout-guérisseur du VIH/Sida et d'autres maladies incurables or il n'est pas capable de se rouler un bandage à la main. Je me permets de douter que c'est le Saint Coran qu'il tient tout le temps par devers lui ... Ce charlatan de haut rang se dit courageux en se terrant dans son Etat-suppositoire et, devant l'antenne de sa chaîne de télévision nationale qui peine même à émettre dans le Sénégal voisin, dire des vertes et des pas mûres à l'Occident qui n'a que faire de sa comédie coréenne. A propos de la "colonisation" des Occidents dont il fait allusion(loin de moi l'idée de nier le principe), lui ne doit son salut qu'à l'insignifiance qu'il caractérise lui et son pays à l'échiquier mondial voire africain. Pas même au plan sous-régional.

   Il exhorte notre Président à s'"occuper des affaires de [notre] pays". A son propos, je me garderai d'utiliser des termes tel "ingérence". Je me suffirai à lui indiquer de sortir de son énorme bulle de protection, de faire cesser la psychose qu'il a fini par installer en Gambie avec la persécution des journalistes et hommes politiques, le fort espionnage sur son peuple(en engageant même des taximen), sa poule et ses chèvres, les exécutions tout azimuts et son retranchement sur Kanilaï dès qu'il sent une mouche trop battre ses ailes, ... Cette peur et ce constant sentiment de menaces sont propres aux despotes aux paumes maculées de sang et qui craignent à tout instant l'éveil du peuple et d'une certaine frange de celui-ci. Avec tout ceci, cet énergumène a assez à se soucier que de "venir aider le Sénégal à se redresser". Egalement, je me demande lesquels idiots iront lui "prier de venir gouverner le Sénégal pour 2 ou 6 mois". Je préfère juste en rire Yayah DEBBOUZE !

   Ce matin, Un ami n'a pas manqué de me relever quelque pertinence dans les propos de JAMMEH. Mais je lui ai dit, et je le dis pour que nul n'en ignore, quand il s'agit du Sénégal et de sa politique intérieure, je ne saurai cautionner que "quelqu'un d'autre", qui plus est ce psychopathe, vienne s'y constituer censeur ou donneur de leçons. Encore qu'il n'a nullement la science ou la morale de ses propos. Et rien que pour le gîte et l'armement qu'il fournit aux rebelles indépendantistes casamançais, moi suis de ceux qui pensent qu'il doit de nous recevoir de bons coups de chicote à défaut du passage à la guillotine. En attendant, fermons nos frontières d'avec la Gambie qu'il comprenne que Georgeon n'a d'autorité que dans son froc ...

#PauvCon
#DuSénégalaisementSénégalais




MOKA KAMARA

jeudi 12 novembre 2015

J'AI ESPÉRÉ MIEUX PROFESSEUR ! (CARREFOUR D'ACTUALITÉ)

CARREFOUR D'ACTUALITÉ

Invité : Pr BABACAR SAMB

J'AI ESPÉRÉ MIEUX !

A l'occasion du carrefour d'actualités organisé les mercredis après-midi par la direction du CESTI (Centre d'étude des sciences et techniques de l'information) au sein même de cet institut, le Pr SAMB a, pendant deux tours d'horloge, fait une analyse de la situation d'instabilité qui sévit au Moyen Orient et été confronté au feu roulant des questions des étudiants. Un échange avec un contenu assez condensé mais qu'on pourrait considéré comme une "pâle copie" si on s'arrête sur la dimension intellectuelle et le statut du conférencier.

Je ne pousserai point le bouchon de la prétention jusqu'à la discussion du fond de l'exposé du Pr SAMB Babacar ; rien que pour les derniers aspects soulevés dans mon introduction. Je me permettrai cependant une petite lecture pour corroborer le pourquoi suis-je resté sur ma faim.

Au tout premier jour de notre année formative, le corps professoral et administratif a insisté à redondance sur la ponctualité. J'ai compris le principe avec le retard du conférencier. Avec un retard de quasiment un tour d'horloge, il arrive essoufflé et apparemment perturbé. Devant l'auditoire, celui-ci se perd dans ces paperasses et, omettant les salutations (chaleureuses) et sa propre présentation, il enchaîne directement avec le développement du thème. D'abord, pour une personnalité de son envergure(professeur titulaire, maître de conférence, ancien chef du département Arabe à l'Université Cheikh Anta DIOP et ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte, entre autres), il aurait quand même pu nous dresser un portrait de son riche parcours. Moi, ce n'est que cette demi-ligne que j'ai retenue de lui. Ensuite, on a eu un menu "richement vitaminé", mais qui nous a été servi dans une "assiette fourre-tout". Certes, il l'a dit lui-même, tout est lié depuis les paradigmes dans cette partie du monde, mais je n'ai pas senti cette délimitation et ce désassemblage qui nous auraient facilement permis à nous autres de bien cerner le sujet et ses contours. Dès la première dizaine de minutes, on entendaient les petites railleries d'une partie de l'auditoire, d'aucuns se permettaient un petit somme, d'autres qui sortaient "s'aérer". Peu suivaient. Au bout d'une heure, c'était carrément soporifique ; signe qu'il y avait un certain désintérêt ou en tout cas un coup de fatigue au niveau de l'assistance. Tout ceci étant ajouté aux p'tits couacs liés à l'organisation notamment à la prise de parole des étudiants et les quelques débordements de la part de ceux-ci dont il est d'ailleurs convenu d'y apporter des solutions d'ici la suivante séance.

Pourtant, pour un éminent professeur qui a blanchi sous le harnais, qui a en sus caressé une carrière de diplomate, il aurait pu tenir en haleine tout le temps de son exposé le public. Je doute fort également qu'il n'ait pas donné l'importance qui sied à cette rencontre ou qu'il n'ait pas bien préparé le sujet ; déjà avec toutes les connaissances qu'il emmagasine en la matière. Cette situation est plutôt, je le pense, consécutive au retard qu'il a enregistré et les mines déconfites et mi-endormies qu'il a trouvées dans la salle. Il a été pour cela déconcentré, perturbé et "écarté" de son sujet. 

Ce qui est dommage pour nous tous si on sait la sensibilité, l'importance et la pertinence que revêt le sujet en ce temps où il est constaté un réel regain des violences dans le Moyen Orient, le surarmement de Daesh, le rapprochement de la Russie et de l'Iran, le soutien indéfectible de Vladimir POUTINE à Bashar Al ASSAD, la nouvelle forme d'intifada instaurée par la jeunesse palestinienne, ...

Bientôt d'ailleurs, vous aurez un article où j'aurai à exposer ma déduction, fondamentalement, du débat en question.

#CultivezLaPonctualitéEtLAssiduité



Moka KAMARA