CARREFOUR D'ACTUALITÉ
Invité : Pr BABACAR SAMB
J'AI ESPÉRÉ MIEUX !
A l'occasion du carrefour d'actualités organisé les mercredis après-midi par la direction du CESTI (Centre d'étude des sciences et techniques de l'information) au sein même de cet institut, le Pr SAMB a, pendant deux tours d'horloge, fait une analyse de la situation d'instabilité qui sévit au Moyen Orient et été confronté au feu roulant des questions des étudiants. Un échange avec un contenu assez condensé mais qu'on pourrait considéré comme une "pâle copie" si on s'arrête sur la dimension intellectuelle et le statut du conférencier.
Je ne pousserai point le bouchon de la prétention jusqu'à la discussion du fond de l'exposé du Pr SAMB Babacar ; rien que pour les derniers aspects soulevés dans mon introduction. Je me permettrai cependant une petite lecture pour corroborer le pourquoi suis-je resté sur ma faim.
Au tout premier jour de notre année formative, le corps professoral et administratif a insisté à redondance sur la ponctualité. J'ai compris le principe avec le retard du conférencier. Avec un retard de quasiment un tour d'horloge, il arrive essoufflé et apparemment perturbé. Devant l'auditoire, celui-ci se perd dans ces paperasses et, omettant les salutations (chaleureuses) et sa propre présentation, il enchaîne directement avec le développement du thème. D'abord, pour une personnalité de son envergure(professeur titulaire, maître de conférence, ancien chef du département Arabe à l'Université Cheikh Anta DIOP et ancien ambassadeur du Sénégal en Egypte, entre autres), il aurait quand même pu nous dresser un portrait de son riche parcours. Moi, ce n'est que cette demi-ligne que j'ai retenue de lui. Ensuite, on a eu un menu "richement vitaminé", mais qui nous a été servi dans une "assiette fourre-tout". Certes, il l'a dit lui-même, tout est lié depuis les paradigmes dans cette partie du monde, mais je n'ai pas senti cette délimitation et ce désassemblage qui nous auraient facilement permis à nous autres de bien cerner le sujet et ses contours. Dès la première dizaine de minutes, on entendaient les petites railleries d'une partie de l'auditoire, d'aucuns se permettaient un petit somme, d'autres qui sortaient "s'aérer". Peu suivaient. Au bout d'une heure, c'était carrément soporifique ; signe qu'il y avait un certain désintérêt ou en tout cas un coup de fatigue au niveau de l'assistance. Tout ceci étant ajouté aux p'tits couacs liés à l'organisation notamment à la prise de parole des étudiants et les quelques débordements de la part de ceux-ci dont il est d'ailleurs convenu d'y apporter des solutions d'ici la suivante séance.
Pourtant, pour un éminent professeur qui a blanchi sous le harnais, qui a en sus caressé une carrière de diplomate, il aurait pu tenir en haleine tout le temps de son exposé le public. Je doute fort également qu'il n'ait pas donné l'importance qui sied à cette rencontre ou qu'il n'ait pas bien préparé le sujet ; déjà avec toutes les connaissances qu'il emmagasine en la matière. Cette situation est plutôt, je le pense, consécutive au retard qu'il a enregistré et les mines déconfites et mi-endormies qu'il a trouvées dans la salle. Il a été pour cela déconcentré, perturbé et "écarté" de son sujet.
Ce qui est dommage pour nous tous si on sait la sensibilité, l'importance et la pertinence que revêt le sujet en ce temps où il est constaté un réel regain des violences dans le Moyen Orient, le surarmement de Daesh, le rapprochement de la Russie et de l'Iran, le soutien indéfectible de Vladimir POUTINE à Bashar Al ASSAD, la nouvelle forme d'intifada instaurée par la jeunesse palestinienne, ...
Bientôt d'ailleurs, vous aurez un article où j'aurai à exposer ma déduction, fondamentalement, du débat en question.
#CultivezLaPonctualitéEtLAssiduité
Moka KAMARA
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