Le Blog de Moka

samedi 17 décembre 2016

VIDÉO : YOUSSOU NDOUR EN PERCUSSIONNISTE

On connait mieux le Youssou Ndour avec la voix de rossignol qui chante le printemps enchanteur de nos belles mœurs et l'hiver grelottant de nos viles tares.
Et là sur cette vidéo, on découvre un autre You, avec des doigts de fée, suivant les endiablées effrénées de Mbaye Dieye.
Cey Ngewël ...

dimanche 11 décembre 2016

LE PROPHETE MOUHAMED saw COMME REMÈDE DE CE MONDE MALADE


Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte-parole du Khalif Serigne Cheikh Tidiane Sy :
"... La violence prend de plus en plus le pas sur le dialogue. [...] Les forts s'attaquent aux faibles, les dépouillent ou les éliminent. Les gens ne se soucient plus que des biens matériels plutôt qu'à s'instruire, se former ou se valoriser. On calomnie et s'avilit. La dignité et la foi sont en déperdition.
Face à toute cette décadence, les enseignements du Prophète Mouammad (saw) et la référence à ses vertus permettront au monde de renouer avec la paix, la foi et toute forme de stabilité."
#Maouloud2016 #Tivaouane #CérémonieOfficielle

mercredi 7 décembre 2016

DANS LE CHAMP DE SON RIVAL

La ministre kényane des affaires étrangères a été le lundi 5 décembre l'invitée du Carrefour d'actualités au Cesti pour le premier numéro. La candidate à la présidence de la commission de l'Union africaine, Mme Amina Mouhamed est venue présenter devant les étudiants journalistes les axes majeurs de sa politique pour le développement africain espéré depuis près de 6 décennies.


La cheftaine de la diplomatie kényane semble faire des sujets "Genre et Jeunes" sont cheval de bataille. Le premier pour en avoir ouvert son intervention par un riche plaidoyer qui évoque l'histoire et la conjoncture. Le second pour en faire le principal levier pour l'émergence des eaux maudites de notre continent.
Selon la ministre en effet, la femme occupe une place fort importante dans l'espace africain. Outre ses rôle et statut sociaux, elle a toujours été au coeur du processus de développements dans nos pays. La preuve par elle qui a participé à l'érection de l'excellent modèle démocratique qu'est son pays.
Pour les jeunes, elle parle d'une "dette" que la première génération des politiques qui ont accompagné les États depuis le lendemain des indépendances leur doit. Sans vraiment les nommer, elle a fait état du pillage des ressources et de la mal gouvernance par la génération précitée, sources du mal-être de la jeunesse africaine. Celle qui veut présider l'organisation aux objectifs panafricains créée en 1963 consent à régler cette dette avec son élection.
Sur la politique économique, elle a évoqué les lancinantes questions du régionalisme et des frontières berlinoises qui  freinent la circulation des personnes, des biens et de l'intelligentsia. Ce regionalisme qui constitue aussi toujours un blocage dans la course à la présidence de l'UA. Pour Mme Mouhamed, il faut ouvrir les frontières et offrir de l'emploi aux jeunes. Cette perspective permettra ainsi selon elle d'endiguer plusieurs menaces qui risquent de perdre les pays africains.
Mme Amina Mouhamed était au Cesti avec le journaliste Adama Gaye, ancien étudiant de la prestigieuse école de journalisme et spécialiste de la Chine, pour parler de la situation conjoncturelle en Afrique et de sa candidature à la présidence de la commission de l'Union africaine. Élection à laquelle participe également le sénégalais Abdoulaye Bathily, dont la candidature était au même moment défendue en Somalie par le ministre sénégalais de la Culture.

dimanche 4 décembre 2016

GUDDIG MBOOYO : L'ENFER, C'EST NOUS AUSSI.

La girouette de la raison pourrait renvoyer à « une nuit de brouillard » (traduction du titre). Il s’agit bien de l’obscurité. Mais celle-ci caractérise la longue dissimulation de la vérité, l’infamie de la société sénégalaise et la nuit dans laquelle l’incident a été réglé à l’amiable pour épargner Mbooyo de la vindicte.


« Guddig Mbooyo » est un roman policier de Lamine MBAYE écrit en wolof qui raconte l’histoire d’un vol de bijoux. Larcin commis par Mbooyo et qui sera élucidé par Tijaan, policier et longtemps présumé auteur du l'infraction.


Tout en wolof
 Le livre, adapté au cinéma, serait monté en sépia pour la nostalgie des bonnes attitudes et habitudes perdues. Les scènes projetteraient le quotidien du sénégalais commun. Le scénario lui parlerait dans sa langue, du moins la plus parlée, le Wolof. Pur et recherché. Et exclusivement, ou presque. « Le livre est bien exclusivement écrit en wolof. Il est vrai qu’on trouve quelques termes qui sonnent français comme «  gowernor », « kolonel», « komiseer », etc. Mais ce sont des termes universels et conventionnels, modifiés et admis par le wolof », justifie Lamine Mbaye.  La linguiste Fatou DIAO l’appuie en parlant « d’emprunts acceptés par les académiciens wolof ». Outre l’aspect linguistique qui constitue la principale caractéristique de l’ouvrage, ce dernier revêt en effet un aspect anthropo-sociologique.
Une radiographie de la société
 « Guddig Mbooyo » opère en effet dans cet ouvrage une capture de la société sénégalaise, en ce sens qu’il analyse avec une subtile précision les charmes et tares de l’homo senegalensis. De la solidarité et la cohésion qui prévalent entre parents et voisins, à l’hypocrisie et à la corruption dans ses plus infimes formes. De la lascivité à l’ignominie de la femme.  Tout y passe. En somme, les constats d’un ancien policier qui a appris à connaître la société au gré de ses services et affectations dans cet ouvrage, descendant de « Ijjib wolof » (premier syllabaire wolof édité par l’ancien Président du Conseil en 1958 et conçu par Amadou Makhtar MBOW, Cheikh Alioune FALL, Me Abdoulaye WADE, entre autres). Pour l’ancienne force de l’ordre : « On doit comprendre à travers ce livre que le policier ne sert pas qu’à matraquer. Il doit avant tout éduquer, redresser et faire bénéficier son expérience aux jeunes générations. Le policier qui use de sa baïonnette a échoué! ».

Lamine MBAYE, lauréat du 1er prix de poésie en 1994 et en 2001, est un ancien brigadier de police municipale de 64ans. Il est intervenu aux premiers moments du conflit et est radié de la fonction publique. Il est ensuite recruté en 1989 par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Un riche parcours pour cet animateur radio d’une émission consacrée au Wolof, et qui fait de la promotion de cette langue sa passion. L'auteur nous a présentés son œuvre lors du "Ndajé ak bindkat" (NDLR: Rencontre avec un auteur), rendez-vous périodique initié par Geleem Saar, un toubab qui s'active dans la vulgarisation des langues nationales sénégalaises.

jeudi 10 novembre 2016

DE LA TRUMPERIE !

En choisissant #DonaldTrump, les États-Unis 🗽 (ou la majorité des citoyens en tout cas) choisissent son programme, s'approprient son discours et font leurs sa politique et sa vision de la future Amérique.
Alors, si tout le monde pensent que le nouveau président américain est raciste, nombriliste, sexiste, anti-nègre, anti-hispanique, hyper conservateur ou je ne sais quoi de pas gentil encore, c'est que les Américains en ont d'une part marre des "autres" et les "invitent" à plus d'effort et moins de parasitisme.
Donc, "nous autres", appliquons nos sens et courons à nous tirer la langue pour être dans la tête (ou rejoindre le peloton pour certains).
Enfin, retenons bien que #DonaldTrump est le président de la première puissance du monde, mais pas le président du monde. S'indigner à outrance ou être à un point consterné de son élection montrerait que l'on n'est pas prêt de vivre de dons et d'injonctions et d'être sous la coupe des gens de l'autre côté. Affranchissons notre mental. Notre destin est entre nos mains !
Félicitations en passant à Trump. Et pas trop de dégâts comme après le passage de la trombe. 🌊


mardi 8 novembre 2016

QUE TIRER DE CES TIRS

Des pickups de nervis apparemment pas déplacés pour distribuer des lettres d'amour à Barth'. La Police présente sur les lieux, même capable de sentir le parfum des antagonistes, et qui semble trop témoin, spectatrice et dépassée. Le jeune socialiste avec ses colts et son allure Django, boosté par ses collabo' et administrés, qui assume son acte et évoque la légitime défense par la suite.
La suite : le jeune Ndiaga Diouf qui perdra sa vie des suites de blessures par balle, et (surtout) à cause de sa pauvreté et de sa naïveté. Un meurtre imputé à DIAS fils (NDLR : expertise balistique et enquêtes policières n'ont rien prouvé) et laissé au frigo un long moment par le régime actuel qui l'a par ailleurs élargi et investi député, avant que ce même dossier ne soit ressuscité récemment. Tout au gré de la météorologie politicienne. Pendant ces 4 ou 5 ans, seuls le pauvre père du pauvre Ndiaga et sa famille ont semblé s'en émouvoir, les tenants du défunt régime ayant eux aussi oublié leur misérable CDD.
Barthélémy Toye DIAS est là accablé par ceux qui ont eu à défendre urbi et orbi son innocence. Son père qui est royalement assis sur un strapontin du pouvoir et est très taiseux ces derniers temps pour qui le connaît, voit ses fibres paternelles titillées et commence à flinguer autour de lui. La justice, bonne qu'à (ré)clamer son indépendance, rouvre le dossier au moment d'un fort soutien de Barth' à Khaf' avant de se raviser en raison d'une excuse que se passerait bien un nouvel initié au Droit.
Oui, moi-même ai beaucoup de mal à saisir tout ce scénario. L'important n'est toutefois pas trop de comprendre leur jeu, mais plutôt de savoir en tirer des leçons. Et celles-ci sont qu'il ne faut pas faire confiance à la banane des beaux jours ni à la flamme des mauvais temps de nos saltimbanques de politiciens et chiens de garde. Et aussi que la pauvreté et autres situations d'impécuniosité ne sont nullement pas une raison d'accepter de viles propositions et/ou de s'adonner à de vilaines pratiques au risque de perdre sa dignité ou sa ... vie.

mardi 16 août 2016

LE HCCT, UNE BELLE FARCE.

À l'heure où il est impératif de réfléchir sur le fonctionnement, le schéma et  les textes de l'Assemblée nationale ainsi que les comportements indignes des (pseudo) représentants du peuple, on érige le  Haut conseil des collectivités territoriales.

 Budgétivore, cette institution, avant même sa mise en place est le théâtre de tiraillements entre politiciens et l'ouverture d'une guerre d'intérêts qui ne dit pas son nom. Cirque orchestré par le chef de l'Exécutif himself. Le Pdt Macky Sall dit qui figurera ou ne figurera pas sur les listes électives, et en nommera une bonne partie. La même configuration que le Sénat qu'il avait dissout quelques temps après son élection en 2012, parce qu'il y avait les inondations et une situation d'impécuniosité.
Si le Lion qui dort sortira de son sommeil, il remarquera que la même situation qu'il y'a 4 ans subsiste : beaucoup de localités de Dakar vivent encore sous les eaux, et l'argent pour l'achat du mouton de Tabaski qui approche à grands pas constitue encore un casse-tête. Rien que ça.
Pis encore, l'élection du Haut conseil des collectivités territoriales sera pour le 04 septembre prochain, à quelques jours de la Tabaski. Comme pour narguer les pauvres pères de famille qui bien éventuellement seront plus préoccupés par quoi mettre dans la "bourse familiale" que le bulletin à mettre dans l'urne.

dimanche 24 juillet 2016


J'adore voyager en car #Sénégal : l'enfant qui pleure pour la chaleur ou pour réclamer la tétée, la vieille qui (te) crache les résidus de cola, le vieux comique qui amuse la galerie, le vendeur à la criée qui mitraille les effets de son médoc' qui ne peut juste pas t'envoyer au Paradis, la jeune fille qui dégueule, la vieille dame qui s'accapare 2 places et veut que personne ne la touche, le vieil homme gros caractère et rengaine peu amène au bout des lèvres, le chauffeur qui ne se concentre pas trop avec la cacophonie devant, les apprentis comme des singes dans l'Amazonie avec leurs acrobaties sur les marchepieds, des disputes qui finissent en amitié passagère, moi qui rigole, taquin et béat comme un illustre étranger ... 󾌴󾌴 ✌󾮗
#NeexNeu
#kebetu
#Jadoremonpays
#SenegalRek

Me Sidiki Kaba, avocat de M. Idrissa Seck dans l'affaire dite des Chantiers de Thiès et aujourd'hui ministre de la Justice, instruit "son" Procureur d'ouvrir une enquête suite à la résurrection du débat sur le supposé Protocole de Reubeuss prétendument convenu entre le Pdt Abdoulaye Wade et M. Seck.
Le débat en question est soulevé par Me Nafissatou Diop (notaire et ancienne proche de I. Seck), Me Ousmane Seye (avocat-politichien à la probité douteuse), M. Mame Mbaye Niang (ancien partisan de I. Seck, actuel ministre de la Jeunesse et initiateur des Vacances citoyennes **?!), M. Samuel Sarr (poulain de A. Wade, nouvel ennemi câlineux de Macky Sall) et M. Oumar Sarr (député, nouvel allié de la majorité et ancien No 2 de Idrissa Seck).
Idrissa Seck, selon qui son innocence ne sera maculée jusqu'à l'extinction de soleil, affiche quand même une opulence insolente et en "sait beaucoup" sur 7 milliards de Fcfa venus de Taïwan et qui concerneraient directement notre actuel Président, Macky Sall et l'ancien, Me Wade.
Le chef d'État, Premier ministre d'alors, avait diligenté les poursuites contre le dauphin renié, et créé exprès un quotidien (Il est midi) pour dénigrer I. Seck, qui se définit clairement aujourd'hui comme le plus farouche et pertinent opposant de son régime.
Ceci, dans le contexte de l'élargissement de Karim Meissa Wade, candidat déclaré du PDS, ennemi commun de Macky et de Idy, traité de voleur et libéré par humanisme par le premier, déclaré otage politique durant son emprisonnement et brigand après sa libération par le second.
Dans ce cirque illusionniste où toutes ces personnalités suscitées ne sont pas du tout inquiétées, mais ont plutôt les joues encore plus joufflues, Moka se demande bien où se trouvent la "place" et la "part" de la plèbe ?!

#DessindeOdia

dimanche 26 juin 2016

LA VALSE PROPRE À NOUS


2010 : Ce petit Toubab finira mal. Il est arrogant, agaçant, et son pater de président nous l'impose. Et c'est un voleur en plus avec son machin d'ANOCI là. Il verra quand son père ne sera plus au pouvoir.
2011 : Ce petit courtier de banque méprisant qui n'a pas voté en 2000 veut être notre chef. Il rigole ? Au poteau avec son père ! La dévolution monarchique à bas !!
2012 : Que ce petit qui a géré le ciel et la terre au Sénégal rende des comptes. Non, qu'il croupisse en prison. Sa culpabilité est tout de même évidente. Vue sa richesse c'est sûr qu'il a dilapidé les deniers publics.
2013 : Ce gosse a peut-être planqué beaucoup d'argent à l'étranger, et l'État doit travailler à trouver cette manne. Mais notre gros président devrait se résoudre aussi à améliorer nos conditions de vie et laisser un peu la chasse aux sorcières là.
2014 : Le fils de Wade est innocent, Macky est juste rancunier. Sinon pourquoi il n'y a que Karim Wade et ses proches au cachot ? Et les autres ? Qu'en est-il pour ceux qui ont rejoint la prairie marron. C'est pas normal. #Karim5Président
2015 : Qu'il est brave ce pauvre innocent. Il est privé de liberté deux ans durant, pourtant il n'a pas bronché et est resté digne. Ça rappelle son père dans les années de braises. Sa situation est d'autant plus honteuse si on sait qu'il est innocent. On a trouvé aucune preuve l'incriminant. Macky veut juste liquider le petit mais il n'y arrivera pas. Karim Wade va le détrôner.
2016 :  Téléchargement de discours hypocrite en cours ... ♻
#SenegalAvocatetPourfendeurdeKWade
#DribblelepeuplecommeMacky
#Oudribblonsnous
#KarimWadeVoleurouInnocent
#SenegalMoNeex

"Il est vrai que, au fur et à mesure que les élections approchent, le joli consensus entre mouvance présidentielle et opposition s'érode. C'est en effet l'heure de la redistribution des cartes et pour avoir droit, le moment venu, à une bonne part de ce que les Nigérians appellent sans complexe "thé National Cake", il fut exiger bruyamment l'impossible et lâcher ses partisans dans la rue. C'est ce qu'on appelle pudiquement mobiliser ses troupes, souvent majoritairement composées de femmes et de jeunes désespérés... Cette logique est proprement infernale car c'est souvent avec l'argent public, détourné sans vergogne vergogne à partir de postes stratégiques, que l'on réussit à se maintenir au pouvoir ou à y revenir."

Aminata Dramane Traoré
In LA GLOIRE DES IMPOSTEURS, Lettres sur le Mali et le continent.
*Livre coécrit avec Boubacar Boris DIOP.

samedi 11 juin 2016

L'ALIÉNATION DE L'INFORMATION

"... voir des jeunes dans la force de l'âge engloutis par l'océan, eh bien, c'est triste, ça bouleverse pendant quelques heures, mais au final on se sent surtout impuissant, on tourne les yeux de l'autre côté et la vie continue. Pour nos journalistes eux-mêmes (...), les tragédies individuelles qui frappent ces pauvres diables, c'est comme les trains qui arrivent à l'heure, ce n'est pas vraiment une information. Mais alors, pourquoi reprochent-ils souvent à leurs confréres occidentaux de ne pas trop s'intéresser assez à la question, eux non plus ? C'est une plainte que j'ai toujours trouvée bien suspecte. Elle est en effet, en dépit des apparences, un acte d'allégeance, une façon de reconnaître à l'Occident le droit de valider, en les nommant, les souffrances humaines répandues sur l'ensemble de la planéte. Comme s'il n'a pas assez à faire avec lui-même, l'Occident, surtout par les temps qui courent ! Après tout (...) je ne me souviens pas d'avoir entendu une seule fois des Japonais ou ded Suédois s'étonner et encore moins s'indigner que tel quotidien béninois ou gabonais ne parle jamais de ce qui arrive dans leur pays !"

Boubacar Boris DIOP, in "La gloire des imposteurs. Lettres sur le Mali et l'Afrique". 2012
*Livre co-écrit avec Aminata Dramane Traoré.

lundi 6 juin 2016

REPOSE EN PAIX CHAMPION !

Repose bien en paix King Ali. Tu auras piqué comme une abeille tes adversaires sur le ring des stadiums et de la vie, mais nous aura également produit du bon plaisir avec ton miel de stoïcisme. Vole tranquillement vers les cieux pour rejoindre les Saints Ali. La communauté noire t'est reconnaissante Mohamed. ✌👌

lundi 16 mai 2016

QUAND LE JUGE KEBA MBAYE CHANTAIT L'ETHIQUE

En prélude des journées du cinquantenaire du CESTI (Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information), la leçon inaugurale du juge Kéba Mbaye sur l'éthique, thème de la manifestation, a été projetée.
La profondeur et la quintessence des propos du défunt font qu'il apparaît injurieux d'en faire la synthèse. Tant on ne saurait décrire avec les mots l'originalité, la chaleur, les envolées, les piques et autres aspects charmeurs qui ressortent de l'exposé du défunt magistrat, ex-premier président de la Cour Suprême du Sénégal et dirigeant de la commission éthique du Comité International Olympique (CIO). Nous vous proposons à vous aussi de visionner la vidéo.
Éveillez grand vos sens et préparez-vous à assister à la chirurgie de l'éthique.


Mme FATOUMATA BERNADETTE SONKO on WOMEN MAKE THE NEWS

Dans le cadre de l'initiative de l'UNESCO « Les femmes font l'Info » lancée chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la Femme, le Bureau Régional de l’UNESCO à Dakar met en avant les femmes leaders et les professionnels des médias au Sénégal. Les Femmes Font l’Info vise à encourager les responsables des médias à donner une juste considération au personnel féminin des salles de presse en termes d'attributions des tâches, de postes et des possibilités de développement de carrière, pour assurer davantage l’égalité de genre dans la production aussi bien que dans le contenu de média. Cette vidéo présente Fatoumata Bernadette Sonko, qui est Professeur au CESTI, centre d'études des sciences et techniques de l'information, à l'Université Cheikh Anta Diop (Dakar-Sénégal)

mercredi 4 mai 2016

Carrefour d'actualité : AUX GODASSES REFLECHIES

Le rendez-vous hebdomadaire du Cesti a encore enregistré la présence de grandes figures. Cette fois-ci, du sport. Aliou Cissé (sélectionneur du Sénégal), Oumar Dioum (spécialiste de la question) et El Malick Sy Souris ont gratifié de leur présence la tribune de la salle foyer.

Les discussions commenceront par des souvenirs des années grasses du football sénégalais. Normal quand on note la présence de ces cadors et d'autres anciennes gloires tapies dans le public. Oumar Dioum ouvre le bal par les valses de Yatma Diop, Sy Souris, El Hadj Sarr, etc. qui, selon lui, ont tout à apprendre aux autres Messi et Ibrahimovic. Les balles cisaillées de ce dernier, il les voyait exécutées dans les années 60 avec ces crooners du foot. S'agissant même d'intelligence et de créativité, il s'en ira conférer la paternité du une-deux et du système de jeu 4-4-3 aux virtuoses sénégalais, notamment durant les jeux de l'Amitié de 1963. Ce tournoi remporté par le Sénégal et ayant regroupé les meilleures équipes africaines et l'équipe française dont le onze était composé de 10 pros dont Aimé Jacquet. D'après M. Dioum, le modèle de ces réussites et de la discipline sportives sont à revisiter. Pour lui, le retour a l'initiation du sport depuis l'école élémentaire est impératif pour le retour de ces années Lumières.
Plus loin, il soulève des interrogations en apportant concomitamment des réponses : pourquoi le Sénégal ne gagne-t-il pas ? Pourquoi les joueurs sénégalais travaillent-ils pour leur employeur (en clubs et jouent quand ils viennent en sélection ? Pourquoi ressemble-t-on plus à une troisième équipe de France ? Dioum donne des réponses illustratives en évoquant le cas des sélections de football de Cap-Vert, de Grèce et de l'Argentine qui ont retourné leurs primes parce que leur pays se trouvaient dans une situation économique inconfortable. Il cite encore Diao Balde Keita qui affirme avoir quitté le banc du Lazio après avoir joué pour le Sénégal. Il veut ainsi faire l'accent sur, outre le patriotisme, l'intérêt que peuvent tirer les joueurs en défendant les couleurs de leurs nations. Il propose également le système d'imposition pour les joueurs. Pour lui, ces derniers doivent participer à l'économie de nos pays en payant les impôts. Et pour le renflouement de notre football, il appelle à la renaissance des tournois inter-scolaires (Uassu) ou inter-centres (écoles de foot) et à asseoir les bases de l'équipe A sur l'équipe olympique. Il a pour finir inciter les journalistes à aller à la quête des bonnes informations et à dégoter les archives qui constituent les preuves et les belles pages du sport sénégalais.
Pour Aliou Cissé, s'agissant de la professionnalisation du football sénégalais, il pense que ce sont les présidents de club qui doivent aller chercher de l'argent et mettre en place de bonnes politiques. Il prend pour évidence le fait que les meilleurs éléments du foot sénégalais se trouvent aujourd'hui en Europe. A ce stade, il reste impossible de créer une équipe autour du championnat local. Sur les positionnements en sélection nationale, il pose le problème d'un souci conjoncturel. Prenant l'exemple du poste de latéral, il parle d'une certaine carence du fait que la plupart des joueurs sénégalais ont été formés aux postes de milieux ou d'attaquants et que même en 2002, des joueurs comme Fadiga ont été repositionnés pour plus d'efficacité. Il appelle également au patriotisme et à l'amour du maillot de tout chacun pour faire voir le soleil au sport sénégalais. Il illustre avec l'exemple de certaines équipes africaines qui ont gagné des titres ces dernières années avec toute la mobilisation constatée.
Malick Sy Souris lui met le doigt sur le "professionnalisme" du foot sénégalais. Pour lui, carence est à noter dans quasiment tous ses domaines. Le format et la politique sont fortement à désirer et, pour exemple, il assimile à une injure la présence du DUC (Dakar Université Club) dans le championnat professionnel.
LES AVIS DU BANC
Un invité, enseignant de son état, invitera à opérer une jonction entre nos activités physiques quotidiennes et notre système éducatif. Il en prend pour exemple les jeux des jeunes sénégalais et ceux des jeunes européens. Ces derniers n'ont d'activités physiques que durant leurs séances d'éducation physique or, dans nos sociétés, nos enfants pratiques des jeux éminemment techniques et intelligents et à tout instant (Mbeggé, Khorr, Langa buri,etc.). Ces jeux concentrent des activités motrices et intelligentes qui, valorisées, peuvent grandement contribuer à la bonne formation des potaches.
Pr Ibrahima Sow dira lui sa satisfaction de voir un sélectionneur Sénégal pour l'équipe sénégalaise. Il s'est dit être souvent outré par la cooptation des blancs qui ne nous étaient pas d'une si grande utilité. Il évoquera également le problème du "khon" (maraboutage) à travers lequel les marabouts jouent de leur malice pour berner des dirigeants trop niais pour ne pas voir où se trouve l'essentiel. Pour lui, cet argent injecté dans cet aspect moribond aurait mieux servi à engraisser les joueurs et amélioré leur niveau de jeu.

WHAT'S THE NEXT STEP ?!

Le président Abdou DIOUF avait durant son magistère, lors d'une visite à Thiès, sorti la formule "jeunesse malsaine". Mais face au spectacle auquel se prêtent les jeunes (jeunots devrait-on même dire), il en perdrait de son verbe. Tellement dirait-on que ceux-là ont reçu une forte décharge électrique sur leur cerveau.

 Ils vous diront qu'ils sont SWAG ! Par ce terme, eux comprennent "dandy du 21é siècle", mais ce sigle veut tout simplement dire "Secretly We Are Gays". Ils sont gays ou lesbiennes et n'y comprennent que trop rien. Sur leurs clichés, toutes les positions sont permises. Du grattage de chatte, en passant par la bouche de canard, la porn simulation, le check up down, ... Tout y est ! 

dimanche 24 avril 2016

LA DISCIPLINE, L'AUTRE VICTIME DE LA ROUTE.

Cette photo ci-dessous suffirait à largement décrire l'indiscipline qui prévaut dans le trafic routier à Dakar.


Mais nous ne saurions taire l'étouffement des artères dakaroises du fait de cet animal pourtant dit intelligent, l'homme.
Parce que M. X est impatient de retrouver son bureau ou sa famille, il ne peut patienter 5 petites secondes pour permettre au chauffard qui déboule de l'autre côté, qui dispose d'ailleurs de la priorité, de tracer sa route. S'ensuivent parfois des injures et une bisbille qui fera attendre une longue de voitures avec toutes sortes "d'urgences". Calmez donc vos sirènes, ambulanciers ! Certains chercheront à se faufiler dans ce méli-mélo où une poule aurait du mal à trouver ses poussins et iront égratigner la voiture de quelqu'un qui s'est réveillé du pied gauche. Paf! une autre dispute. On attendra encore. Dans cette ambiance électrique, les marchands ambulants, les vrais ceux-là, ont soit fière banane soit contribuent à mettre de l'huile au feu. Dans ces embouteillages où tous les véhicules s'arrêtent, ces courageux trouvent le temps d'écouler leurs articles auprès des chauffards souvent solvables, mais peuvent aussi récolter de vives insanités de certains zouaves trop ulcérés de la longue attente. Décidément ! Ça devrait s'arrêter là, et ne pas commencer d'ailleurs pour les piétons qui doivent circuler eux librement. Mais en dandinant, les autres p'tits fous de la route, les motards, surgissent de nulle part. Les artères dakaroises, principalement aux heures du début et de la fin de service, nous offrent de vrais spectacles de saltimbanques ... routiers.
Dire qu'il y a un Code de la route. Mais pour qui sait le rapport du Sénégalais d'avec les lois !

mardi 5 avril 2016

AHMED KHALIFA NIASS TROUÉ PAR LE P'TIT RAILLEUR SÉNÉGALAIS


Cliquez sur le lien pour lire l'article.
Dévorez sans modération!


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Photos : LA FÊTE DE L'INDÉPENDANCE EN IMAGES


Le soleil de ce mardi 5 aura emporté avec les ténèbres de la nuit la belle journée du 4 avril 2016, an 56 de l'accession à l'indépendance de notre charmant patrie, le Sénégal. Cette édition a permis, comme annoncé à redondance ces dernières semaines, d'étaler la force et l'arsenal de notre Armée et de tous ces corps constituants pour parer à d'éventuelles attaques terroristes, mais nous a également permis d'assister à un très beau spectacle riche en figures et en couleurs, le tout dans l'ordre d'un papier à musique.
Bonne fête de l'indépendance à tous les Sénégalais et les étrangers vivant parmi nous.
A présent, faites défiler vos yeux ...





















jeudi 31 mars 2016

LA FESSÉE EN ATTENDANT LA BASTONNADE !

Mansour Ndir, président du Syndicat National des Routiers du Sénégal, sur les résultats du boycott delà Transgambienne par les routiers sénégalais :


"La situation s'est normalisée au profit de l'économie du Sénégal. Toutes les dépenses, taxes et contraventions que la Gambie nous imposait, on les injecte maintenant dans notre pays. Car en contournant la Gambie pour aller en Casamance et le sud du Sénégal, on s'approvisionne dans les stations sénégalaises, on mange dans les restaurants du Sénégal,... Ce blocus n'a d'autre but que de défendre les intérêts des chauffeurs et transporteurs sénégalais. L'État gambien a pris un décret pour augmenter unilatéralement la taxe douanière par véhicule de marchandises de 60000f CFA à 400000f CFA. Il y'a aussi des arrestations arbitraires. Pour manifester donc notre désapprobation, nous avons décidé de boycotter les entrées et les sorties des postes frontaliers. Même les camions d'hydrocarbures entrant en Gambie sont frappés par ce blocus (...) La Gambie n'a pas encore souffert, nous allons l'étrangler économiquement et socialement, histoire de montrer au Pdt Jammeh que sa survie dépend du Sénégal. On nous informe que le pays est confronté à de sérieux délestages, faute de fuel. Dans les marchés, c'est la flambée des prix des produits agicoles et des denrées alimentaires futé d'apprivoisement des commerçants sénégalais. Nous ne négocierons plus car nous ne sommes plus intéressés par la transgambienne. Son beau-frère essaie de nous corrompre avec beaucoup d'argent mais il n'y arrivera pas. Nous demandons juste au gouvernement sénégalais de renforcer la sécurité de l'axe Vélingara et de réhabiliter les 27 km de route impraticables. Nous allons corriger Yaya Jammeh et réussir là où l'État a échoué sur le plan diplomatique. Nous demandons juste le Président Sall et son ministre des transports terrestres de nous soutenir."
#WaayLiiSaffNaMaDh #JammehDouDaNgeyRewantouRk

dimanche 20 mars 2016

L'ENTREPRISE DE PRESSE PASSE AU BILLARD

Et les toubibs de circonstance étaient Cheikh Thiam, DG de "Le Soleil", et Mamadou Ibra Kane, PDG du groupe Africome éditeur des quotidiens sportifs "Stades" et "Sunu Lamb". Ils sont venus opérer le grand corps malade qu'est le secteur de la presse, avec particulièrement la presse écrite, tout en dégageant cependant des perspectives. 


Pour une piqûre de rappel, M. Thiam se rappelle 1996, "période de vaches grasses", où le marché n'était occupé que par les quotidens Le Soleil, WalfAdjri et Sud Quotidien. Et le lectorat était bien présent. Mais la donne a fortement basculé avec le "rush" remarqué aujourd'hui (15 quotidiens). D'autant que le ratio de lecteurs stagne. Il caractérise l'environnement social comme un autre gap. Selon lui, le ticket d'entrée du lecteur, son instruction et sa monnaie, fait défaut. Et à côté, il y a les réseaux sociaux, la presse en ligne et les télévisions qui constituent de sérieux concurrents ; concurrence qui s'étire jusque dans le terrain de la publicité. Mamadou Ibra Kane commence lui par renseigner sur le caractère de stabilisateur social de la presse sénégalaise, sa mesure et son statut de premier tirage de la région subsaharienne. Mais, dit-il pour le déplorer, cette presse ne paie pas ses employés. Selon lui, beaucoup d'entreprises de presse sont en irrégularité et une traine avec des années d'arriérés de salaire. Sur "sa" liste de problèmes, il rajoute le non-respect des cotisations à l'IPRES, à la Caisse de sécurité sociale, de l'IPM et le manque de viabilité économique. 
Comme solution, il appelle les entreprises de presse a avoir un modèle économique. M. Cheikh Thiam, par ailleurs économiste, propose une adaptation au contexte et une innovation. Selon lui, l'État doit 3 milliards au Soleil avec les annonces et publicités des services publics. Pourtant, le quotidien vit bien avec ses ventes et le modèle qu'il s'est créé. Il parlera de sa collaboration avec Financial Times. Il appelle également à la transparence des entreprises de presse en se donnant comme exemple. Le Soleil dépose chaque année depuis sa venue à la direction ses états financiers à l'ANSD. Ce beau tableau peint par le SG de la CDEPS viendra être terni par le président de la structure suscitée, M. Kane. Sans manquer en filligrane de fustiger le fonds d'aide à la presse et d'appeler à sa suppression, il voit le succès du Soleil comme une faveur. Tout en le reconnaissant grand exemple, il fusille le quotidien national en le traitant de chouchou de l'État qui lui fait la part belle alors qu'il est SA au même titre que Africom. Cette dernière, soutient il, a le mérite de vivre de ses ventes, mais Le Soleil tient avec les pubs des services publics. Propos qui auront l'heur de courroucer M. Thiam qui réplique pour défendre sa boîte d'une éventuelle accusation de zélateur.
Ces mots provoqueront une petite passe d'armes entre les deux chefs d'entreprise, comme pour rappeler que c'est pas demain la veille que se réveillera le secteur.

dimanche 13 mars 2016

DAKAR-BAMBEY-CAYTU-DAKAR (Part1)

Sous l'initiative du Pr Bouba Diop, historien, et le PALAE (Association Panafricaine pour l'Alphabétisation et l'Education des Adultes), les étudiants du Cesti ont passé la journée du 8 mars 2016 à Bambey où ils se sont rendus à L'Université Alioune Diop et le village natal de Cheikh Anta Diop, Caytu.





L'"excursion pédagogique" commence déjà dans le bus en partance pour ce département de la région de Diourbel. Le Pr Bouba Diop, brillant historien, premier secrétaire général du Saes et enseignant depuis 30 ans à l'Ucad, nous gratifiait de temps à autre, debout devant, de ces histoires censeurs et de conseils dignes d'un sage d'Afrique. En filigrane, avec une finesse sans pareille, il nous fait l'historique de la journée internationale des droits de la femme née à Chicago avec la syndicaliste Clara Zetkin et nous parle de la nécessité d'alphabétiser et d'éduquer pour un souci sécuritaire, pour asseoir la démocratie et promouvoir le développement. Il a également convoqué l'histoire du Sénégal et de l'Afrique de par sa structure matriarcale, ses subtilités sociologiques et culturelles, ... Avec la présence des béninois, ces derniers nous ont aussi peint la culture dahoméenne dans ses moindres "compartiments".

Midi, nous arrivons à l'Université Alioune Diop de Bambey. Accueillis par les responsables de l'Université, avec à leur tête le secrétaire général de l'entité qui est ancien étudiant du Pr Bouba Diop et délégué par le recteur empêché, ceux-ci nous disent que le site aujourd'hui fleuri, avec des voies bitumées et des bâtiments trônant était jonché de pierres et était un bled en 2007 à sa création. Ce essor est sous l'impulsion du premier recteur Abdoulah Cissé qui a promu les valeurs sociales dont il a nommé par les caractéristiques les allées et bâtiments de l'Université. Nous avons également visité la Bibliothèque centrale universitaire, gérée par Mme Fama Diagne Sene, écrivaine, qui a dirigé la visite, bien dotée d'ouvrages de référence et du confort adéquat. Ensuite, nous avons fait cap sur la salle de l'Assemblée générale pour une projection de la Cellule genre de l'établissement. Les membres de la structure dirigée par Mme Seye ont fait une sensibilisation sur l'équité et l'égalité des sexes et ont dégagé en substance les perspectives de leur entité sur les plans culturels, sociaux, pédagogiques,...
L'Université Alioune Diop a ouvert ses portes et commencé ses enseignements en Mars 2007 en qualité de Centre universitaire régionale avant de passer au statut d'université en 2009. Elle comptait 2808 étudiants pour l'année académique 2014/2015 et en prévoit 3100 pour l'exercice 2015/2016. Le parrain, Alioune Diop, est un sénégalais, homme de culture et de littérature, qui a mis en place la maison d'édition Présence Africaine qui a impulsé plusieurs grands auteurs du continent. Il est sérère de Saint-Louis et fils d'imam, et s'est plus tard converti au Christianisme. Il est baptisé au nom de Jean.
Nous avons continué le voyage pour Caytu, le village natal de l'égyptologue Cheikh Anta Diop où il est également enterré. Là, nous avons discuté avec le marabout de la contée qui a retracé ses liens de parenté avec le savant sénégalais, prodigué des conseils aux jeunes que nous sommes et prié pour la délégation. Le clou !